Les discours s’enchaînèrent et moult tracts circulèrent. Super CUS, le super-héros de la com’ municipale, vert devant gris derrière, vint nous narguer en dévoilant les dessous de la politique d’écoblanchiment de la ville. Quant à Sébastien Loeb, la gloire de l’Alsace, l’ancien délinquant automobile devenu évadé fiscal, il nous rejoignit devant l’hôtel de la région, la mairie et l’hôtel du département, pour encaisser un chèque de 2 400 000 euros de subventions publiques au rallye. Foin de long blabla car voilà, en guise de compte rendu, un poème de Claude Buridant suivi d’une colle et de quelques photos.

Loeby bagnolesque

Amateurs de bolides aux chromes rutilants,
Pétant, pétaradant sur les routes d’Alsace,
Supporteurs de Loeby flattant la populace,
Rallyez-vous tous en choeur à son panache blanc,

Panache de fumée des pots d’échappement
Vomis par les moteurs aux odeurs de culasse
Des bagnoles qui souillent comme monstres voraces
Les vallées de nos Vosges et leurs coteaux riants.

Le Crédit Mutuel, génie de la phynance,
Et nos élus locaux, prodigues à la dépense,
Dilapident nos sous pour ce sport mécanique.

Descendons dans la rue pour dénoncer d’urgence
Le honteux rallyement de notre gouvernance
Au Loeby bagnolesque et ses vieilles pratiques.