Y en a des choses qui ont germé en deux semaines de temps ! Les Semis liberté ont rassemblé, autour du jardin partagé Sainte-Madeleine, une cinquantaine de personnes, venues de plusieurs quartier pour semer dans les rues. Voire ensemencer la ville : homo humus, avenir du citadin ? Depuis, le soleil perce à travers les nuages, des pousses sont sorties, les idées ont fleuri...
Nous n’allons pas vous narrer les semis par le détail, ils se sont déroulés peu ou prou comme annoncé : nous nous sommes rassemblés, puis égayés pour aller semer, puis retrouvés pour goûter et papoter (voir les photos en-bas). Pour sûr, tout le monde s’est sacrément amusé !
Ce que nous n’avions pas imaginé, c’est la richesse des rencontres qu’a permis cette journée. Nombreux furent celles et ceux qui, en plus de la pelle et du seau, vinrent avec leurs rêves, leurs questions, leurs projets : untel imagine un compost dans son quartier, telle autre nous parle d’autres jardins partagés à Strasbourg, celle-là veut projeter un film, d’aucuns veulent verdir des cours et des toits ou semer dans une friche industrielle... Le concours de toutes ces personnes et de toutes ces idées à fait germer un magnifique enthousiame collectif. Quelques exemples :
Nous essaierons de vous tenir au jus (de lombri-compost). Mais le mieux reste de participer aux actions ci-dessus, et de venir jardin Sainte-Madeleine le samedi entre 11 heures et midi, pour l’ouverture du compost et l’apéro.
Pas loin du jardin : Où allons-nous ? se demandent les étudiants et les profs des Arts déco aux prises avec un dirlo « reformateur » ; La Maison Mimir est un nouveau squat, sis au 18 de la rue Prechter, qui veut conjuguer habitat « social » autogéré, et activités culturelles et sociales, avec les assos du quartier ; Une pétition circule contre la privatisation des Bains municipaux.