Par l’intermédiaire d’un message brandi sous chaque caméra de la ville, au même moment, les participants à l’action du 22 mai 2004 ont réagi collectivement contre les systèmes de vidéosurveillance qui se banalisent.
Dans les rues, les gares, les magasins, les galeries commerciales et les parkings, les caméras ont proliféré. Désormais, dans tous ces lieux, les moindres gestes peuvent être observés à distance sur un écran. Il existerait, en France, un million de systèmes de caméras de surveillance en circuit fermé et près de 150 000 installations sur les lieux publics. Par le biais d’Internet, ces caméras et des milliers d’autres, installées dans des espaces privés, ouvrent l’angoissante perspective de tout voir, de tout surveiller. Que deviennent, dans ce contexte inédit de contrôle social, les droits et les libertés de l’individu ?
Ci-dessous des photos, la carte des caméras, et le tract distribué ce jour-là. Pour un compte rendu de cette action, voir l’article de Prunelle, le site Objectif caméra et le dossier de Strasbourg curieux. Sur le même thème : Vous êtes filmés, il n’y a pas de quoi sourire....
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